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La maladie rénale chronique du chat
La maladie rénale chronique du chat


L’insuffisance rénale chronique est une maladie bien connue du chat, qui se met en place de manière progressive et qu’il est donc important de diagnostiquer au plus tôt.

Bien que les lésions rénales soient irréversibles une fois installées, la mise en place d’un traitement pourra permettre d’améliorer les signes cliniques, et de ralentir la progression de la maladie.

Les causes de l’insuffisance rénale chronique ne sont pas toujours identifiées.     

Il peut s’agir d’une maladie familiale ou congénitale, avec une prédisposition de certaines races : amyloïdose (beagle, shar-peï, abyssin), glomérulopathie (cocker anglais, dogue de bordeaux, bull terrier..), polykystose rénale (persan, bull terrier), dysplasie rénale (shi-tzu)..

- Origine infectieuse (bactérienne, parasitaire, virale..)
- Origine systémique : atteinte du pancréas, du foie ou de la vésicule biliaire, hypertension artérielle, maladie parodontale…
- Maladie immunitaire
- Tumorale
- Idiopathique (cause non déterminée)
Quels animaux sont touchés ?

La maladie rénale chronique peut atteindre des animaux de tous les âges, bien que les animaux âgés soient plus fréquemment représentés.

Signes cliniques

Quels sont les signes d’appel ?

- Augmentation de la prise de boisson et de la quantité d’urine émise (polydipsie – polyurie)
- Perte de poids, amaigrissement
- Baisse d’appétit voire anorexie
- Nausées ou vomissements
- Diarrhée
- Baisse de forme
- Mauvaise haleine

Tous les signes cliniques ne sont pas retrouvés chez l’ensemble des animaux atteints de MRC, et les signes d’appel sont parfois frustres. L’insuffisance rénale chronique est une maladie insidieuse, qui se met en place suite à la perte progressive de fonction des reins.

L’organisme n’est alors plus en capacité d’assurer l’élimination correcte de ses déchets, lesquels s’accumulent dans le sang et sont alors responsables de signes cliniques urinaires, digestifs et neurologiques.

Comment diagnostiquer une Maladie Rénale Chronique ?

Le diagnostic passe par la mise en place d’examens complémentaires pour confirmer une suspicion clinique, ainsi que pour explorer les conséquences de la maladie rénale sur l’organisme.
   
- Analyses sanguines : mesure des taux de créatinine et d’urée dans le sang. Un dosage de la SDMA pourra compléter le bilan pour un suivi plus précis de l’évolution de la maladie au cours du temps ou en cas de résultat douteux.
De plus, une numération formule sanguine (taux de globules rouges, globules blancs et plaquettes) permettra de mettre en évidence une éventuelle anémie. En effet, des reins affaiblis ne sécrètent plus l’érythropoïétine (EPO) qui permet de stimuler la synthèse de globules rouges dans la moelle osseuse.

- Analyse d’urine : mesure de la densité urinaire, recherche d’une infection, de cristaux urinaires, de sucre.

- Echographie abdominale : Elle permet d’évaluer la taille la structure et la fonctionnalité des reins, ainsi que la présence de calculs rénaux, kystes ou tumeur rénale.

- Pression artérielle : la maladie rénale chronique est une cause fréquente d’hypertension artérielle chez les chiens et chats. Elle doit alors être mise en évidence et prise en charge afin de limiter les conséquences sur les yeux, le système cardio-vasculaire et le système nerveux.

Prise en charge de l’insuffisance rénale chronique
On ne guérit pas une insuffisance rénale chronique, en revanche il existe des mesures thérapeutiques permettant de limiter la progression de la maladie et de réduire les conséquences sur l’organisme.


1/ Alimentation spécifique adaptée : passage à des croquettes et de la pâté avec une quantité de protéines régulée, un taux de phosphore réduit et une teneur en lipides augmenté (avec notamment un complément en omégas 3 et 6).


2/ Traitement spécifique en cas de cause déterminée : un traitement antibiotique pourra être mis en place en cas d’infection bactérienne (infection urinaire ou rénale).

De plus, en cas de pertes de protéines dans les urines, un traitement de soutien des reins peut être nécessaire sous forme de comprimés à prendre à vie.


3/ Gestion des conséquences sur l’organisme

Prise en charge de l’hypertension : des médicaments anti-hypertenseur peuvent être nécessaires pour diminuer la pression artérielle et ainsi limiter les conséquences sur l’organisme.




Prise en charge de l’anémie : en cas d’anémie, des injections d’érythropoïétine (EPO) sont réalisées pour stimuler la production de globules rouges sur plusieurs semaines.

De très nombreux chats sont touchés par cette maladie, cependant une prise en charge précoce peut leur permettre de vivre une vie normale pendant plusieurs années. Un bilan sénior est souvent conseillé chez les chats de plus de 8 ans pour dépister au plus tôt les maladies chroniques.

En cas de doute ou de question, parlez-en à un vétérinaire.

 

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La piroplasmose
La piroplasmose


La piroplasmose, aussi appelée babésiose, est une maladie parasitaire qui touche essentiellement les chiens, et qui est transmise par les tiques.

Transmission


Le parasite Babesia Canis infeste les globules rouges des canidés suite à la piqûre par une tique porteuse. Après prolifération dans un globule rouge, celui-ci est détruit et les parasites colonisent de nouveaux globules rouges. Ainsi, une anémie par destruction des globules rouges est progressivement mise en place.



Symptômes

Quelques jours après la piqûre par une tique porteuse, les symptômes suivants peuvent apparaître :
>  Baisse de forme, apathie, tremblements, refus de se déplacer
> Pic de température entre 39°C et 41°C (température normale d’un chien entre 38°C et 39°C)
>  Baisse d’appétit voir anorexie
>  Urines foncées Ces signes cliniques doivent motiver la visite chez le vétérinaire au plus vite.  

Diagnostic

En cas de suspicion de piroplasmose, le vétérinaire réalisera un frottis sanguin  à partir d’une goutte de sang prélevée à l’oreille. La visualisation d’un seul parasite dans les globules rouges confirme le diagnostic.
En revanche, l’absence de Babésie n’exclue pas totalement la maladie.
Des analyses sanguines peuvent être nécessaires pour appuyer le diagnostic : on pourra mettre en évidence une anémie à la numération formule, voire une atteinte du rein ou du foie dans les cas avancés. 

Prise en charge

Lorsque le diagnostic est posé, ou lors de très forte suspicion clinique, une injection sous-cutanée d’imidocarbe permettra d’éliminer les parasites des globules rouges.
Une amélioration clinique doit absolument être observée dans les 48 heures.
Dans le cas contraire, de nouvelles analyses seront réalisées pour surveiller l’atteinte des organes et adapter le traitement, et une nouvelle injection d’imidocarbe pourra être envisagée.
Une hospitalisation est quelquefois nécessaire dans les cas les plus graves.

Prévention : Comment éviter que mon chien attrape la piroplasmose ?

Le meilleur moyen d’éviter l’infestation est de mettre en place une prévention efficace contre les tiques, vecteurs de Babésies. Bien que le pic de prolifération des tiques soit théoriquement au printemps, on en trouve malheureusement toute l’année dans nos régions tempérées : il est donc conseillé de traiter les chiens et chats toute l’année pour prévenir les piqûres. 

Et le vaccin ?

Il existe un vaccin pour chien pour la prévention de la piroplasmose.
Cependant, son utilisation est limitée en pratique car il protège uniquement contre une souche de Babesia sur les 4 existantes dans la nature. Il n’empêche pas l’infestation mais limite l’apparition des signes cliniques en cas de maladie.
La vaccination doit être réalisée sur un chien en bonne santé, et à distance des autres vaccins. Des effets secondaires ont parfois été rapportés.

FAQ

>  Mon chien est correctement traité contre les parasites, peut-il tout de même être infecté ?
Oui, bien que les traitements antiparasitaires vétérinaires soient très efficaces, de rares cas de piroplasmose ont été décrits chez des animaux correctement traités. Il est donc essentiel d’inspecter systématiquement votre chien après une balade en nature, pour retirer au plus tôt une éventuelle tique.

>  Un chien qui a déjà eu la piroplasmose peut-il à nouveau être infecté ?
Oui, la maladie n’entraine pas la formation d’anticorps durables, ainsi une nouvelle piroplasmose est toujours possible chez un chien déjà touché. Il est indispensable de continuer à le traiter contre les parasites externes tout au long de sa vie.

>  La piroplasmose est-elle transmissible à l’Homme ?
Non, votre chien ne peut pas vous transmettre la maladie. En revanche, d’autres maladies sont transmises aux humains par les tiques (maladie de Lyme notamment). Il est donc nécessaire de vous protéger également lors des balades en nature (vêtements couvrants), et de vérifier l’absence de tique au retour.

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